Signé le 18 juillet dernier à Doha au Qatar, l’accord de paix entre la République Démocratique du Congo de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et la République du Rwanda de Paul Kagame, dans le but de restaurer la paix entre deux pays concernés, est resté lettre morte.
D’après ce deal, il était question pour le pays de mille collines de retirer ses troupes rebelles occupant les territoires congolais dont le M23/AFC, qualifié dernièrement comme l’œuvre de kagame et d’autres complices congolais entre autres joseph Kabila, corneille nangaa et tant d’autres.
En dépit de toutes ces démarches de négociation, la situation demeure la même, comme pour dire avant négociation égal après négociation. Sur terrain, dans le territoire de Masisi, 20 zones sont occupées, dont Kitshanga, Mushaki, Karuba, Rubaya. Dans le Rutshuru, 52 zones notamment Bunagana, Kibumba, Rubare. Alors qu’à Nyiragongo, 8 zones, comme Ruringa, Kingarame, Tchegera. Cependant, à Lubero, 7 zones dont Kanyabayonga, Kirumba, Kayna pour ne citer que ceux-là.
Avec un total de 87 villages et cités repartis dans quatre territoires du Nord-Kivu occupés par les rebelles, cette situation décrit-elle noir sur blanc l’échec de cet accord de paix ? S’interroge la rédaction de News 234.
À titre de rappel, les habitants des zones occupées vivent dans un climat de traumatisme et d’insécurité. Le stress quotidien est amplifié par les déplacements forcés, les violences, et l’absence de services essentiels dans ces coins de la République Démocratique du Congo. À cet effet, un cri d’alarme est lancé aux autorités compétentes de la RDC pour rétablir définitivement la paix.
Danny BOSENGA