Accompagné de son épouse, la première dame Denise Nyakeru Tshisekedi, de sa famille biologique et politique, tous habillés en blanc, le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, candidat à sa propre succession pour l’élection présidentielle de décembre 2023, a déposé, ce samedi 07 octobre 2023, sa candidature au Bureau de Réception et de Traitement des Candidatures de la CENI.
À l’instar de tous les autres candidats à l’élection présidentielle, le Président de la République a été reçu en tête-à-tête par le président de la Commission Électorale Nationale Indépendante, Denis Kadima, avec qui ils ont passé en revue les grandes lignes du processus électoral en cours. Au sortir du bureau de la CENI, le cinquième président de la République Démocratique du Congo a évoqué le contexte de la tenue des élections de décembre 2023.
«Le Congo n’a pas besoin d’être réparé. Le Congo n’est pas un organe humain pour être réparé. Le Congo est une nation, un peuple qui a besoin du pain et de la paix.» Par la suite, Félix Tshisekedi a exhorté les congolais à se méfier des candidats étrangers, qui ne sont pas congolais, mais qui veulent occuper les hautes fonctions en RDC.
« Je vais mettre en garde notre population face aux candidats de l’étranger. J’ai parlé de notre envie et de notre ambition d’être indépendant sur le plan économique. Ces étrangers vont fabriquer des candidats. Faites très attention », a-t-il souligné.
Étaient également présents ce samedi au siège de la CENI, les membres du présidium de l’Union sacrée, notamment le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde; le président de l’Assemblée nationale, Mboso Nkodia; le président du Sénat, Modeste Bahati; et le secrétaire général de l’UDPS, Augustin Kabuya.
Vainqueur du cycle électoral de 2018, le fils du sphinx de Limete, vient d’ouvrir une autre page de son histoire pour solliciter du peuple congolais un deuxième mandat à la tête de la République Démocratique du Congo, où il va faire face à un bloc des opposants, composé de : Matata Ponyo, Martin Fayulu, Franck Diongo, Moïse Katumbi, pour ne citer qu’eux.
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