Au terme de deux audiences organisées le lundi 08 janvier, la Cour constitutionnelle affirme que sa religion est suffisamment éclairée et s’engage à rendre ses arrêts sur les requêtes en contestation des résultats de la présidentielle du 20 décembre dernier avant le 12 janvier 2024.
La première requête a être examinée est celle du candidat malheureux, Théodore Ngoy, sollicitant l’annulation des résultats pour irrégularités graves. Au nombre de griefs à charge de la CENI, le requérant a énuméré : La non publication des listes des électeurs, la publication du nombre inexact d’électeurs enrôlés, la permission donnée aux électeurs possédant des cartes illisibles de voter, l’absence des témoins dans certains bureaux de vote, la remise des bulletins de vote à certains candidats, la prorogation des jours de vote, la détention illégale des matériels de vote par certains candidats.
Dans sa réaction, Théodore Ngoy a dit attendre accéder aux pièces déposées par la CENI à la Cour constitutionnelle pour voir les preuves de son échec. Il estime qu’avec tout ce qu’il a comme popularité, il ne peut pas être déclaré dernier de la liste avec 0,02 % des suffrages, soit 4. 139 voix.
« C’est inacceptable. Avec toute la popularité que j’ai, je ne peux pas obtenir 4.000 voix. Je suis quelqu’un de très connu. Je suis issu d’une grande famille. J’attends que la Cour me montre les pièces déposées par CENI pour avoir les preuves de mon échec, Mr le Président de la Cour constitutionnelle. Je sais que vous êtes un pasteur. Lorsque vous allez rendre votre arrêt, tenez compte de la vérité », a-t-il conclu.
Après débat, la Cour constitutionnelle a pris l’affaire en délibéré en promettant de prononcer son arrêt avant le 12 janvier 2024. Même conclusion pour la deuxième affaire, relative à la requête du nommé David Mpala Ehetshe qui sollicite, lui aussi, l’annulation des résultats de la présidentielle du 20 décembre.
Bienvenu LEMA