Au cours de la 40ème réunion du Conseil des ministres présidée le vendredi 18 avril, à Lubumbashi, le Chef de l’État de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a donné des orientations claires au gouvernement sur la question du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) qui doit s’adapter aux réalités actuelles du marché.
Dans son compte rendu, Patrick Muyaya est revenu sur le fait que le prochain SMIG tienne compte des besoins vitaux réels des travailleurs, afin de faciliter le renforcement de leur pouvoir d’achat sur l’ensemble du territoire national.
« Cette session doit aboutir à des mesures concrètes, réalistes et applicables, notamment pour renforcer le pouvoir d’achat des travailleurs, garantir leur dignité, encadrer de manière équitable et responsable l’emploi des étrangers, consolider notre système de protection sociale dans un esprit de justice, de solidarité et d’équité », rapporte le compte-rendu du Conseil.
Dans un contexte où la devise de la République Démocratique du Congo subit une dévaluation face au dollar, le Président congolais attend des solutions durables découlant de la 37ème session nationale du travail.
« Ce conseil doit être bien plus qu’un rendez-vous institutionnel, il doit être un moment d’écoute sincère, de propositions audacieuses et d’engagements fermes. Les attentes de nos concitoyens sont immenses, nous devons y répondre avec clarté, courage et détermination », a-t-il insisté.
Le gouvernement de la République s’engage à revoir le dossier relatif à l’ajustement du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) de 7.075 francs congolais à 14.500 FC dans les entreprises en République Démocratique du Congo comme annoncé début janvier par le ministre de l’Emploi et du Travail, Ephraim Akwakwa.
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