À l’occasion de la célébration de la nativité de l’enfant Jésus, le cardinal Fridolin Ambongo a de nouveau peint un tableau sombre de la situation socio-sécuritaire en République Démocratique du Congo. Dans son homélie, à l’occasion du réveillon de Noël, le mardi 24 décembre, à la cathédrale Notre Dame du Congo, le chef de l’église catholique du Congo-Kinshasa a invité les fidèles catholiques ainsi que la population à prier pour le pays.
Se fondant sur les paroles des saintes Écritures, Fridolin Ambongo a démontré l’urgence pour les autorités à prendre leurs responsabilités, pour le retour de la paix définitive dans la partie est du pays et à améliorer la situation sociale-économique des congolais.
« Quand on est dirigeant, on est d’abord là pour le bonheur du peuple, et quand le peuple est dans cet état désastreux, ça devrait être une interpellation pour les autorités. Qu’avons-nous fait pour que le peuple en arrive là ? De Kinshasa, passant par l’Est du pays au Kwango, le peuple congolais souffre. Aujourd’hui le peuple congolais est considéré aujourd’hui comme un peuple misérable, et la population ne sait plus à quel saint se vouer. Mais, prions le Seigneur », déplore -t-il.
Au sujet de la situation sécuritaire qui règne dans la partie Est de la République depuis plus d’une décennie, l’archevêque métropolitain de Kinshasa a critiqué les stratégies diplomatiques du régime Tshisekedi qui ont démontré ses limites, appelant ainsi à recadrer les tirs.
« Les stratégies de la guerre et de la diplomatie ont montré leurs limites. Elles ont échoué », a-t-il ajouté.
Sous un ton ferme, Fridolin Ambongo exhorte la population congolaise à répondre à l’appel des évêques de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) pour conclure un pacte social, qui va favoriser la paix et le vivre ensemble.
Bienvenu LEMA
