L’Office of Foreign assets Control (OFAC), bureau du contrôle des actifs étrangers du département du trésor américain impose des sanctions à la coalition rebelle Alliance Fleuve Congo (AFC) coordonnée par Corneille Nangaa, ancien président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Selon le communiqué de ce département américain, rendu public le jeudi 25 juillet, ces sanctions visent aussi toutes autres entités et personnes rattachées à ce mouvement, dont Bertrand Bisimwa et Charles Sematama, commandant et chef militaire adjoint du groupe armé Twirwaneho, dans la province du Sud-Kivu. À l’en croire, l’OFACv soutient que cette coalition de groupes armés qui cherche à renverser le gouvernement de la République Démocratique du Congo est à l’origine de l’instabilité politique, d’un conflit violent et de déplacements de la population civile dans la partie Est du pays.
« Aujourd’hui, le Bureau du contrôle des actifs étrangers (Office of Foreign Assets Control, OFAC), du département du Trésor des États-Unis, a imposé des sanctions à l’Alliance Fleuve Congo (AFC), une coalition de groupes armés qui cherche à renverser le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) et qui est à l’origine d’instabilité politique, d’un conflit violent et de déplacements de la population civile. Le membre principal de l’AFC est le Mouvement du 23 mars (M23), un groupe armé sanctionné par l’ONU et les États-Unis, qui déstabilise depuis longtemps la province du Nord-Kivu en RDC et commet des violations des droits de la personne », peut-on lire dans le communiqué.
Pour le sous-secrétaire au trésor chargé du terrorisme et du renseignement financier, Brian Nelson, cette action renforce l’engagement de l’OFAC à demander des comptes à ceux qui cherchent l’instabilité et la violence.
« L’action d’aujourd’hui renforce notre engagement à demander des comptes à ceux qui cherchent à perpétuer l’instabilité, la violence et les dommages causés aux civils afin d’atteindre leurs objectifs politiques. Nous condamnons l’AFC et ses affiliés, dont le M23, qui alimentent ce conflit meurtrier et exacerbent une crise humanitaire dans l’est de la RDC, a-t-il soutenu.
À savoir, Corneille Nangaa est à la tête d’un mouvement de rébellion qui a vu naître au Kenya avec comme objectif de renverser le régime Tshisekedi, qui selon eux a prouvé son incapacité à gérer le pays.
Bienvenu LEMA