L’Assemblée Nationale et le Sénat ont ouvert la première session parlementaire de l’année 2023, le mercredi 15 mars dans la salle des congrès du Palais du Peuple, destinée au contrôle parlementaire et aux réformes législatives.
Dans son discours d’ouverture, Christophe Mboso a déploré les catastrophes naturelles qui ont été à la base de plusieurs morts notamment à Kinshasa au mois de janvier dernier, avant de condamner les conflits sécuritaires à la base de plusieurs morts et dégâts matériels entre les peuples Yaka et Teke à Kwamouth, dans l’ex Bandundu.
Déclarant que cette session parlementaire sera essentiellement politique, les présidents de deux chambres ont passé en revue la situation que traverse le pays du point de vue politique, social, économique, sécuritaire et culturel.
« Cette session s’annonce éminemment politique, car, dois-je le signaler, eu égard au calendrier publié par la CENI en novembre 2022, elle s’ouvre à quelques mois du début de dépôt des candidatures en prévision des élections générales prévues le 20 décembre 2023 », a déclaré Christophe Mboso.
Suite au défit sécuritaire qui se vit en RDC, Christophe Mboso a annoncé plusieurs réformes prioritaires notamment dans le secteur de La Défense nationale et la justice.
Quant à lui, Modeste Bahati Lukwebo, président du Sénat, se dit inquiet de la situation sécuritaire éphémère, l’instabilité économique, des catastrophes naturelles et également de la dévaluation de la monnaie.
Il a fait remarquer que le taux de change actuel sur le marché est au-dessus du budget prévu pour 2023 et c’est ce qui est la cause de la détérioration du social de la population congolaise.