La Force des leaders engagés du Congo (FLEC), en partenariat avec la Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC), ont organisé, le samedi 4 février au centre Bondeko de Kinshasa, une matinée électorale avec comme thème : « Compétition électorale : enjeu majeur de l’identification et l’enrôlement des électeurs ».
Cette activité avait pour but de sensibiliser la population sur un enrôlement massif en la faisant comprendre dans quelle mesure on peut obtenir la carte d’électeur, quelle est la pertinence de cette dernière une fois qu’on l’aura et comment exercer son pouvoir en tant qu’électeur. Aussi, mobiliser cette population à être des électeurs de qualité afin d’élire les gouvernants de qualité.
Une foule en liesse était présente, y compris certains partis politiques, associations, mouvement citoyen, mouvement des droits de l’homme et autres.
Selon Jonas Tshombela, porte-parole de la société civile au dialogue politique à Kinshasa, il n’est pas encore tard de sensibiliser et d’aider la population à comprendre les conditions d’obtention d’une carte d’électeur. Car, la CENI, de son côté, n’a pas assez sensibilisé. En tant que citoyen de la République, il faut amplifier cette sensibilisation, dit-il.
« Plus rien ne peut se passer sans que le peuple ne soit éveillé ! », tel était le message de cette matinée.
En rapport avec tous les désordres qui se vivent dans les différents centres d’enrôlement pour décourager la population à remplir son devoir civique, la NSCC n’a pas hésité de communiquer certains numéros verts de la CENI pour dénoncer toutes sortes des fraudes ou toute personne qui participe à la fraude.
Concernant la qualité de la carte, Jonas Tshombela a expliqué que cette carte d’électeur n’aura de la valeur que pour une journée car le gouvernement mettra à la disposition de la population une carte d’identité nationale.
« Pourquoi gaspiller de l’argent pour une carte qui perdra sa valeur en une journée ? Ce qui compte, c’est la valeur de la carte et non sa beauté. Il revient donc à la population de ne pas tomber dans le découragement de ceux qui pensent qu’il n’y aura pas élection ou encore ceux qui se disent que l’obtention de la carte est cautionnée par une somme quelconque. (…) Il s’agit là d’exercer son devoir civique et citoyen reconnu dans le monde pour faire le choix libre de ses dirigeants », s’était il exprimé.
Avant de mettre fin à cette activité, le porte-parole de la société civile avait conseillé à la population de bien conserver sa carte d’électeur, de ne pas la marchander à un prix quelconque. Et qu’en cas de perte, de suivre les conditions nécessaires pour obtenir un duplicata car la carte d’électeur est la force du peuple.