Cinq ministres du gouvernement de la République Démocratique du Congo ont été auditionné, jeudi 27 février, par la commission défense et sécurité de l’Assemblée Nationale, en rapport avec la dégradation de la situation sécuritaire dans la partie Est du pays et les conditions de la prise en charge des FARDC. Parmi ces membres du gouvernement écoutés, il s’agit notamment du Vice-premier ministre chargé de l’Intérieur et de la Sécurité, Jacquemain Shabani Lukoo; du Vice-Premier ministre chargé de la Défense, Guy Kabombo Mwadiavimta; du Ministre des Affaires étrangers Thérèse Kayikwamba Wagner; du ministre des Finances Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi et du vice-ministre du Budget Elysé Bokumwana Maposo.
À en croire Rubens Mikindo Muhima, président de cette commission, l’objectif poursuivi est d’obtenir des éclaircissements sur l’évolution de la a situation sécuritaire du pays.
« Je voudrais souligner que ce n’est pas un tribunal que la commission organise, mais elle veut juste avoir des éclaircissements sur la situation sécuritaire et exercer les prérogatives lui reconnues par le règlement intérieur de l’Assemblée nationale, entre autres celle d’auditionner les membres du gouvernement du secteur de ses attributions, parce que l’urgence aujourd’hui c’est de mettre fin à cette guerre d’agression nous imposée par le Rwanda et ses supplétifs de AFC/M23 », a-t-il éclairci.
Après les auditions à tour de rôle, un délai de 48 heures a été accordé à chacun des ministres, pour répondre aux préoccupations des élus nationaux. Ensuite, le rapport de ces auditions sera transmis au bureau de la chambre basse du Parlement avant l’ouverture de la session ordinaire de mars.
Cette interpellation de la chambre basse du parlement, intervient au moment où la situation humanitaire devient de plus en plus préoccupante dans les zones occupées par l’armée rwandaise et les rebelles du M23/AFC. Malgré l’appel au cessez-le-feu et au retrait des troupes sur le sol congolais.
Bienvenu LEMA