Dans le cadre de l’amélioration des conditions sociales en République Démocratique du Congo, le gouvernement a depuis plus de deux semaines décidé de baisser le prix des produits pétroliers sur l’ensemble du territoire national. Cependant, en dépit de cette décision, les kinois continuent de vivre le calvaire, dans lequel ils subissent la loi du plus fort auprès des conducteurs, la population qui espérait souffler dans le domaine de transport en commun, pour leur faciliter la mobilité.
Dès lundi matin jusqu’à samedi, fort est de constater des colonnes des populations longeant les arrêts de bus pendant plusieurs heures, une situation qui vient, en effet, occasionner l’augmentation exorbitante du prix du trajet de transport. À Tshangu par exemple, le constat est amer, les chauffeurs et les chargeurs se donnent le luxe de revoir à la hausse le coût du trajet, sans tenir compte de la dernière grille tarifaire rendue publique par l’hôtel de ville de Kinshasa. D’où, une course de quartier 1 jusqu’au centre ville revient à 3000fc voir plus et cela peut changer en fonction des heures de la journée.
Trouvé sur place dans l’arrêt de bus, un passager s’inquiète de l’autorité de l’État congolais, qui favorise cette souffrance des kinois. Alors que selon lui, l’État doit s’imposer face à ces décisions.
« C’est ici que nous devons sentir l’autorité de l’État. Car, l’autorité s’impose. Malheureusement, chez nous au Congo, l’État n’existe plus. Personne ne respecte l’autorité. Nous avons appris de la baisse du prix de carburant à la station. Mais, plus le carburant a baissé de prix, le coût de transport a pris de l’ascenseur. Cela justice la vie chère et la population ne fait que souffrir du jour au lendemain », s’indigne-t-il.
Avec cette réalité de la vie sociale, le gouvernement est appelé à agir en responsable, afin de soulager la population qui lance sans cesse des cris de détresse, sans savoir à quel saint se vouer.
Bienvenu LEMA