Les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont dénoncé le matraquage médiatique des autorités rwandaises et les terroristes du M23 sur l’arrestation des présumés combattants FDLR arrêtés à Goma, au Nord-Kivu. Dans un communiqué de presse rendu public le week-end dernier, les FARDC accusent les autorités rwandaises d’avoir utilisé d’anciens combattants FDLR détenus dans la prison de Gitarama, au Rwanda, et de les avoir habillés avec des uniformes militaires congolaises neuves, pour les faire passer pour des combattants capturés à Goma et qualifient en même temps cet acte d’une stratégie rwandaise destinée à justifier l’invasion d’un territoire de la RDC, par l’armée étrangère qui y règne en maître.
« Pour les Forces armées de la République Démocratique du Congo, cette action est un montage de mauvais goût orchestré dans le but de discréditer notre armée et les forces de la SADC. Ceci rentre également dans la stratégie rwandaise destinée à justifier l’invasion d’une partie du territoire de la RDC. Ce montage est tellement grossier que parmi les soi-disant FDLR supposés capturés en RDC se trouve Patrick Ishimwe, déjà présenté le 22 janvier 2025 par les médias rwandais à Kigali », a dit le général Sylvain Ekenge, porte-parole des FARDC.
Par ailleurs, l’armée de la RDC a également dénoncé l’exécution sommaire par l’armée rwandaise des militaires congolais malades et blessés, trouvés dans l’hôpital du camp Katindo à Goma. Le porte-parole qualifie ces actes de crimes de guerre et crimes contre l’humanité, tout en appelant la communauté internationale à ne pas se laisser tromper par les mensonges et le poison rwandais.
Face à cette réalité, le Rwanda a mis en place une armée numérique qui jour après jour diffuse les fausses informations à la longueur de journée, afin de détourner l’attention du monde sur le cris de détresse des congolais qui demandent que justice soit rendue, après plus de 30 ans des massacres des populations dans la partie Est de la RDC.
Bienvenu LEMA