À quelques mois des élections générales, prévues le 20 décembre 2023, en République Démocratique du Congo, il se trouve que l’entrée en ligne de bataille du docteur Denis Mukwege est réflechi et opportune au regard de la perte de crédibilité que tous les concurrents de Félix Tshisekedi subissent en ce moment à cause de leurs actes.
Tout d’abord Martin Fayulu, sorti deuxième aux termes des élections de 2018, ayant reclamé durant tout ce mandat la vérité des urnes et fort des toutes les fautes de Fatshi durant ces 4 dernières années. Mais, sont dernier revirement s’est avéré être comme une balle sur sa tête qui l’a mit chao. Plusieurs aliés le quitte pour avoir rater l’occasion de se représenter à cause de lui alors que lui même veut postuler, c’est ce qui certains qualifient de l’inconstance politique.
Ensuite, Moïse Katumbi, tiré à gauche et à droite sur l’autenticité de sa nationalité, la mort dans les circonstances qui ne sont pas jusque-là élucidées de Chérubin Okende, mais aussi l’arrestation de son proche collaborateur Salomon Kalonda, qui diminue ses atouts, vis-à-vis de son électorat.
Pour sa part, Vital Kamerhe avec le poids du procès 100 jours qui pèse encore sur ses épaules, perdant la crédibilité face aux congolais, malgré son acquittement par la justice. De l’autre côté, Jean-Pierre Bemba qui ne s’est pas toujours remis des 10 années passer à la Haye, n’a pas eut de choix que de s’alier avec le pouvoir en place.
Outre ces grandes personnalités politiques, l’on note également le cas de l’ancien premier ministre, Augustin Matata Ponyo, qui lui aussi le dossier Bukanga Lonzo lui colle à la peau, dossier en cours d’instruction serait selon certaines langues une raison qui pourra mettre de côté la candidature de l’homme à la cravate rouge.
D’ou, l’opportunité pour le prix Nobel de la paix 2018 de se lancer et prendre le risque de devenir le deuxième challenger du Président sortant, en gagnant la sympatie de tous les indécis et les personnes qui sont contre Tshisekedi vu que lui a encore cette crédibilité que tous les autres candidats à la présidentielle ont perdu. Sauf que le reparateur des femmes de Panzi n’ignore sans doute pas dans quoi est-ce qu’il se lance et serait près à prendre des coups et à en recevoir, étant donné qu’il sait très bien que les trois quart de l’électorat ne le connaissent pas et que le travail de charme ne sera sans doute pas facile dans un pays continent comme la République Démocratique du Congo et avec l’adversité de taille qu’il vient de se créer en déposant sa candidature.
Le docteur Denis Mukwege sait exactement qu’il a déclaré la guerre et a prit la liberté de se préparer à toute eventualité. Au regard de la réalité, l’élection présidentielle de 2023 est bien partie pour un duel Fatshi-Mukwege sans merci. La preuve c’est déjà le premier tacle du Secrétaire Général de l’UDPS, dès l’annonce de la candidature du prix Nobel.
Le compte à rebour est donc en marche. Wait and see.
JIN