Comme annoncé, le leader d’Écidé, Martin Fayulu Madidi a lancé le dimanche 19 novembre, sa campagne électorale dans la ville de Bandundu. Les militants et sympathisants de Martin Fayulu munis des drapeaux et affiches étaient à l’aéroport national de Bandundu pour accueillir le candidat à la présidentielle.
Au cours de son meeting tenu à la tribune centrale de Bandundu, Martin Fayulu a présenté son programme avec pour fondement, l’état de droit, la cohésion nationale en luttant contre le tribalisme, la gouvernance intègre, la protection de l’intégrité territoriale. À l’en croire, ce programme aura pour priorité notamment l’éducation, la promotion de l’agriculture et la construction des infrastructures sociales de base.
« La première priorité c’est l’éducation. Nos enfants doivent bien étudier. Il faut qu’il y ait de bonnes écoles maternelles, primaires, secondaires et universitaires, des écoles techniques. Nous ferons que le budget de l’éducation dépasse 20% du budget national. Deuxièmement c’est l’agriculture, nous allons faire de notre mieux pour donner la nourriture aux congolais. Troisièmement ce sont les infrastructures sociales de base. L’eau, le courant et la santé. Et en quatrième position, les routes. Il n’y en a pas. Pour venir ici, il faut prendre l’avion pour arriver rapidement. Les routes nationales et de desserte agricole seront réhabilitées, les trains, les voies fluviales seront balisées, et enfin nous ferons des congolais des grands entrepreneurs, qu’ils construisent des compagnies pour donner du travail, et on va s’occuper de l’écologie », a déclaré Martin Fayulu, à Bandundu.
S’exprimant sur la situation sécuritaire dans l’Est du pays et à Kwamouth, Fayulu promet le renforcement des dispositifs sécuritaires en plaçant des camps aux frontières, la réforme de l’armée afin d’avoir des militaires formés et équipés.
« La chose la plus importante qu’on fera dans la protection de l’intégrité nationale sera la réforme de notre armée. On aura des soldats qui seront bien formés, qui vont bien manger, se vêtir et bien s’entraîner. Nous mettrons des camps militaires. On mettra l’armée et la police à la frontière pour surveiller nos frontières », conclut-il.
Pour rappel, Martin Fayulu arrive à Bandundu six ans après sa venue en 2018, dans le cadre de la campagne électorale, aux côtés d’Adolphe Muzito, Eve Bazaiba, pour ne citer qu’eux.
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