À la suite de la situation sécuritaire qui devient de plus en plus préoccupante dans la partie Est de la République Démocratique du Congo, il s’est ouvert ce samedi 8 février 2025, en Tanzanie, le sommet conjoint SADC-EAC qui va s’apaisantir essentiellement sur la situation sécuritaire dans la sous région, en présence de plusieurs chefs d’État et des gouvernements.
Annoncé à ces assises, le Président de la RDC, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo n’a pas fait le déplacement de Dar-es-Salam, et s’est fait représenté par la Première Ministre, Judith Tuluka Suminwa, porteuse de la voix du pays de Lumumba, agressé injustement par le Rwanda, selon plusieurs rapports de l’Organisation des Nations-Unies. D’après la cellule de communication de la Présidence de la RDC, qui rassure que le Chef de l’État Félix Tshisekedi suivra les discussions en visioconférence, la même source justifie notamment cette absence par l’agenda très saturé du garant de la nation.
Durant ces assises de deux jours, soit du 8 au 9 février, le régime de Kinshasa exige entre autres, un cessez-le-feu immédiat, le retrait du M23 et des forces rwandaises du territoire congolais, la réouverture de l’aéroport de Goma, la rétrocession de la ville aux autorités légitimes, ainsi que la condamnation du Rwanda. À cela s’ajoute, le souhait de la RDC de voir l’EAC et de la SADC annonçaient les condamnations à l’endroit du Rwanda, indexé comme agresseur direct des congolais.

Lors de sa prise de parole, Emmerson Mnangagwa, président en exercice de la SADC et co-président de ce sommet, a appelé toutes les forces armées présentes dans l’Est de la RDC a un cessez-le-feu immédiat, tout en insistant sur la nécessité de trouver une issue pacifique à ces atrocités, pour garantir la paix sur tout le continent africain.
« La SADC va continuer à jouer pleinement sa partition pour le retour d’une paix durable en RDC. La SADC et l’EAC poursuivent un objectif commun, et je nous défie tous à aborder l’ordre du jour de ce Sommet avec un esprit d’ouverture, d’honnêteté, de flexibilité et d’engagement à trouver une paix durable pour notre mère Afrique », a-t-il déclaré.
À savoir, ce sommet de haute facture intervient au moment où la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu est toujours sous le contrôle de l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23.
Bienvenu LEMA