Arrêté arbitrerement vendredi 22 août 2025 dans la commune de Mont-ngafula, quartier Matadi-Mayo, le journaliste collaborateur de la rédaction News243, Bosenga Malongo Danny, a été victime de la barbarie des éléments de la Police Nationale Congolaise commis à la sécurité de la population de cette contrée de la capitale.
Alors qu’il faisait juste son travail, celui de collecter l’information auprès de la population qui dénonçait l’insécurité grandissante dans leur milieu de vie ainsi que les comportements de certains agents (PNC), un acte qui n’a plu aux agents de l’ordre et se sont mis à dispersés la foule pour finir sur le journaliste Danny Bosenga. Après avoir été appréhendé, ces policiers ont pris de force son téléphone et tous ses biens dont il possédé. Comme si cela ne suffisait pas, le journaliste de News 243 a dû passer la nuit au poste de la PNC légion pire situé dans la commune de Kasa-vubu, malgré qu’il était innocent et ne faisait que son travail. Dans la foulée, la rédaction de News 243 dénonce l’agression dont son journaliste a été victime et lance un appel des responsabilités au commissaire provincial de la Police ville de Kinshasa.
Face à cette réalité qui fait réfléchir sur le respect des principes liés à la liberté de la presse en République Démocratique du Congo, l’on se demande si les journalistes sont-ils libres d’exercer leur métier en toute sécurité. Les autorités compétentes sont donc appelées à assurer la sécurité des journalistes, car la presse est considérée comme le 4ème pouvoir.
Notons que, ces agents dits de l’ordre organisent des patrouilles chaque jour, en mettant en pratique l’opération « maman yaka na 100.000fc », une manière pour eux de rançonner l’argent auprès des familles habitant ce quartier.
Danny BOSENGA