Le dicton « après la pluie c’est le beau temps » a cessé d’être l’apanage de Kinois depuis des lustres.
Quarante ans plus tôt, cette ville respirait la fraicheur des infrastructures pour la plupart héritées de la colonisation et bien d’autres nouvelles constructions réalisées après l’indépendance grâce à la forte économie du pays. D’ou, les expressions telles que « Kin la belle » une capitale très propre et où il fait beau vivre.
D’aucun en Afrique et dans le monde pouvait admirer la splendeur et l’hospitalité.
Face aux multiples péripéties traversées par notre société, du point de vue politique, économique, social, culturel ou environnemental, la ville n’a connu aucune planification de son élargissement ni aucune adaptation à son nouveau régime de fonctionnement. Les institutions semblent dépassées et incapables de poser des actes propices au contexte actuel et aux projections pour le futur.
Nul ne souhaite être attraper par la pluie en cours de route, car pendant qu’il pleut on sait plus repérer les trous sur la chaussée et on roule lentement, on croise ainsi des embouteillages monstres, le transport en commun se fait raricime, la surenchère des prix du ticket, les inondations, et autres.
Autant des facteurs rendant la vie compliqué et difficile à vivre.
Cet état des choses devrait interpeler tant les dirigeants nationaux et provinciaux que les citoyens et associations pour démultiplier des initiatives visant à encadrer et à offrir un cadre de vie idéale pour les habitants.
Espérons bien que le génie congolais n’est pas mort et que des études, des projets seront entrepris pour que Kinshasa redevienne réellement la belle.