Le secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), Augustin Kabuya, a tenu une matinée politique, en début de semaine, au siège du parti, dans le cadre de réarmer les militants en cette période cruciale que le pays traverse, au moment où certaines villes de la République Démocratique du Congo sont occupées par l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23/AFC.
Devant les cadres et militants du parti présidentiel, le président par intérim de l’UDPS a dressé un tableau sombre de leur gestion dans les différentes tâches confiées par le Chef de l’État, Félix Tshisekedi.
« Le Président Tshisekedi a confié tous les postes clés de commandement à l’UDPS. Qu’avez-vous fait de ces postes ? Beaucoup ont créé des associations et des fondations au lieu de se concentrer sur l’essentiel. L’UDPS a rendu un mauvais service au Chef de l’État », a regretté Augustin Kabuya.
Cependant, à l’Assemblée Nationale, l’UDPS/Tshisekedi occupe la première force politique de l’union sacrée de la nation, plateforme regroupant les partis de la majorité présidentielle, avec soixante-treize (73) députés nationaux, quinze (15) sénateurs et plus de cent (100) députés provinciaux. Ceci confère à cette famille politique la part de lion, dans les autres institutions politiques et entreprises publiques.
Ces propos du secrétaire général de l’UDPS interviennent dans un contexte de crise persistante au sein du parti présidentiel, où deux blocs ont vu le jour : Le pro Kabuya et le camp Bizibu. Bizibu accuse à son tour Kabuya d’usurpation du pouvoir, de violation des statuts du parti, de dédoublement des structures du parti, de tribalisme et de régionalisme, ce qui freine selui lui le développement du parti.
Bienvenu LEMA