Sept années se sont écroulées depuis la disparition tragique, d’Etienne Tshisekedi Wa Mulumba, opposant et ancien Premier ministre du Zaïre, aujourd’hui la République Démocratique du Congo. Alors qu’il séjournait en Belgique pour les soins de santé, le 01 février 2017, le donateur du souffle de vie a décidé de reprendre l’âme du président national de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), suite à une embolie pulmonaire.
« Cette journée représente pour nous une grande perte pour pas seulement le parti de l’UDPS et tous ceux qui se disaient Tshisekedistes, mais aussi pour tous les peuples congolais quand on voit la vie que cet homme a mené dans sa lutte pour ce pays et le désordre actuel qui caractérise la République Démocratique du Congo. Les congolais vivent les désordres, les congolais vivent le pillage de leurs ressources, les congolais vivent le massacre, les congolais vivent l’occupation, les congolais vivent le génocide », regrette un cadre de l’UDPS.
L’arrivée à la présidence de Félix Tshisekedi, fils biologique du sphinx de Limete est considérée par ses partisans comme l’aboutissement du combat de son géniteur, surnommé pour l’occasion « père de la démocratie », et élevé au statut de « grand cordon » de l’ordre des héros nationaux Lumumba-Kabila. Il faut noter que ses obsèques à Kinshasa ont été plutôt considérées comme la célébration de la victoire de la démocratie. Étienne Tshisekedi avait défié à l’époque la dictature du maréchal Mobutu Sese Seko en 1982, et était resté le premier opposant au régime jusqu’à son décès à Bruxelles le 01 février 2017.
Né à Kananga (ex-Luluabourg), le 14 décembre 1932, Étienne Tshisekedi Wa Mulumba est mort le 01 février 2017 à Bruxelles à l’âge de 85 ans.
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