Lors de son discours sur l’état de la nation, de ce mercredi 11 décembre, devant les deux chambres du parlement réunies en congrès, le Chef de l’État congolais , Félix Antoine Tshisekedi est revenu sur la problématique des embouteillages qui frappe la ville de Kinshasa. À ce sujet, le premier citoyen congolais et kinois en même temps dit avoir chargé le gouvernement de procéder à une évaluation des mesures existantes suite à cette situation macabre qui paralyse la ville, favorisant le coût élevé du prix de transport en commun.
« Je voudrais dire aux kinois, je partage avec vous la préoccupation des embouteillages quotidiens qui compliquent les déplacements dans la ville et augmentent le coût de la vie. J’ai instruit le gouvernement de procéder à une évaluation des mesures existantes et de proposer dans les jours à venir des améliorations ou ajustements significatifs pour remédier à cette situation » a-t-il déclaré.
Cette mise au point du chef de l’État sur ce sujet intervient quelques heures après le ras-le-bol exprimé par les opposants dont Martin Fayulu, qui après son retour à Kinshasa a fait face à un embouteillage monstre de près de six heures du temps, entre le tronçon aéroport international de N’djili et le centre ville.
« Rien ne va plus à Kinshasa. Une capitale paralysée, impossible de circuler. On ne parle plus d’embouteillages, mais de véritables bouchons. Hier, il m’a fallu 6 heures pour relier l’aéroport de N’djili à la Gombe, soit deux heures de plus que le vol Addis-Abeba–Kinshasa. Peut-on imaginer une voiture coincée dans ce chaos avec un malade ou une femme enceinte en détresse ? Quelqu’un peut-il me dire si Paris ou Abidjan connaissent de tels bouchons, sans explication ? », a-t-il déploré.
À savoir, la ville de Kinshasa est confrontée depuis un moment à une situation délicate liée aux embouteillages monstres qui gangrènent toutes les principales artères de la capitale congolaise. En dépit des plusieurs mesure prises par le gouvernement notamment, la circulation à sens unique, qui selon les kinois est venue amplifier la situation.
Bienvenu LEMA