Dans le cadre des consultations politiques lancées par le conseiller spécial du Chef de l’État, les regroupements politiques Action des alliés de l’Union pour la Nation Congolaise (AA-UNC) et AVK 2018, conduits par Billy Kambale, ont été reçu, mardi 25 mars 2025, par le mandataire du Président de la République, Cashmir Eberande Kolongele. Pour ce cadre du parti de Vital Kamerhe, il est temps de mettre en place un gouvernement de guerre qui mettra fin, entre autres, aux incursions du Rwanda sur le sol congolais.
« Notre présence ici est d’abord pour réaffirmer notre soutien à la démarche du président de la République qui, dans sa vision de recouvrer l’intégrité territoriale de notre pays, a tendu la main à toutes les forces politiques et sociales du pays. Nous sommes venus rencontrer le conseiller spécial, qui est mandaté pour ce faire. Nous avons formulé nos propositions pour qu’à l’issue de ce processus, nous puissions avoir un gouvernement de guerre qui mettra tout en œuvre pour recouvrer l’intégrité de notre territoire et mettre fin une fois pour toutes aux incursions du Rwanda, dont l’activisme dans notre pays dure depuis près de 30 ans », a-t-il dit.

Étant considéré comme un gouvernement d’union nationale, le secrétaire général de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), a insisté sur la possibilité de la représentativité de toutes les forces politiques pour l’inclusion de tous les congolais.
« Quand le Président de la République ouvre l’espace à toutes les forces politiques, il faut accepter les compromis qui en découleront. En ce qui concerne l’UNC, nous sommes prêts à faire ces sacrifices. Bien entendu, nous avons donné notre point de vue à ce sujet. Il y aura certainement un quota, en pourcentage, réservé à la majorité, qui est l’union sacrée, à l’opposition et à la société civile. Nous avons tenu à formuler nos propositions, mais ce n’est pas le lieu de divulguer le contenu de nos échanges avec le conseiller spécial du chef de l’État », a ajouté Billy Kambale.
Bien que cette initiative soit la bienvenue au sein de la majorité présidentielle, l’opposition pour sa part boycotte cette démarche des consultations politiques, qui estime tout de même que cela va profiter aux manœuvres politiciennes.
Bienvenu LEMA