Le secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), Augustin Kabuya, a tenu une matinée politique, mardi 15 juillet, au siège du parti présidentiel. Lors de cette rencontre avec la base, Kabuya est revenu sur l’affaire de l’interpellation des généraux de l’armée, dont Christian Tshiwewe par les services de sécurité.
Pour l’UDPS, cette situation reflète davantage une instrumentalisation politique et une mauvaise foi que de réelles tensions intercommunautaires.
« Tu veux faire du mal à quelqu’un qui t’a fait du bien et, au nom de ta communauté, qu’on ne te pose pas la question ? Ça c’est prendre les gens pour des esclaves. Quand le président l’élevait en grade, le faisait-il au nom de sa communauté », s’interroge Augustin Kabuya.
Ces déclarations interviennent alors que les débats sur les tensions entre communautés katangaise et kasaïenne s’intensifient, alimentés par l’arrestation de plusieurs figures militaires issues du Grand Katanga, proches de l’ancien président Joseph Kabila.
À titre de rappel, plusieurs cadres des forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), ont été interpellés par les services de sécurité pour soupçon d’un prétendu coup d’État contre le Président de la République.
Bienvenu LEMA