La délégation de la CIME a sollicité cette rencontre pour une séance de travail sur le processus électoral en cours et l’insécurité grandissante dans la partie Est du pays afin de recueillir les avis et considérations du parti de l’ex-président de la République, Joseph Kabila. La CIME veut se faire une idée des attentes des acteurs sociopolitiques dans ce processus.
Au sujet du processus électoral, le Secrétaire permanent du PPRD, Emmanuel Ramazani Shadary a réitéré la position « inchangée » de son parti.
« Le PPRD est prêt pour participer aux élections libres, transparentes, démocratiques et apaisées en 2023. Cependant, il a insisté sur le respect de la Constitution du 18 février 2006 et des lois de la République », peut-on lire dans une dépêche du service de communication de ce parti.
Le PPRD renouvelle également son exigence de la mise en place d’un bureau consensuel de la CENI et continue de récuser la composition de la Cour constitutionnelle actuelle, souhaitant une Cour constitutionnelle « impartiale », conformément à la loi.
Quant à l’insécurité dans l’Est de la RDC, la formation politique de Joseph Kabila rappelle les prérogatives du gouvernement national afin d’éradiquer cette insécurité grandissante.
Depuis quelques jours, la Commission d’intégrité et de médiation électorale consulte les différentes couches sociopolitiques du pays. Conduite par le représentant légal de l’Église du réveil au Congo, Israël Dodo Kamba, cette délégation, composée notamment de l’église musulmane, a été reçue par le président de la CENI, Denis Kadima. Ils se sont ensuite rendus chez le président de l’ECIDé, Martin Fayulu. Ils projettent de poursuivre ces consultations avec d’autres acteurs du processus électoral en République démocratique du Congo.