En République Démocratique du Congo, l’information sur la sortie imminente d’un nouveau gouvernement se confirme de plus en plus. Selon plusieurs sources concordantes, le chef de l’État, Félix Tshisekedi a lors du conseil des ministres du vendredi 25 juillet dernier, tenu à adresser ses « vœux de succès » aux membres de l’exécutif qui seront maintenus dans leurs fonctions, tout en exprimant sa gratitude pour les services rendus à la nation à ceux qui ne seront pas reconduits.
Ce remaniement tant attendu n’est plus qu’une question d’heures d’après certaines indiscrétions. Après des mois d’anticipation et de tractations, Félix Antoine Tshisekedi s’apprête à dévoiler le gouvernement Suminwa II, fruit d’arbitrages serrés au sommet de l’État, un exécutif national annoncé plus resserré pour gagner en efficacité, mais paradoxalement plus ouvert, afin d’intégrer des forces jusque-là tenues à distance au nom de la cohésion nationale.

Au mois de mars de l’année en cours, le professeur Eberande Kolongele, conseiller spécial du Président Tshisekedi en matière de sécurité, avait été chargé de conduire des consultations politiques qui doit tracer la voie à la formation d’une nouvelle équipe gouvernementale, que lui-même le garant de la nation avait qualifié de l’union nationale ou de l’ouverture pour faire face aux défis majeurs.

À la tête de la RDC depuis janvier 2019, le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a plus d’une fois procédé au changement tout comme au remaniement des gouvernements, en commençant par Ilunga Ilunkamba, Sama Lukonde et aujourd’hui Judith Suminwa, alors que la situation socio-économique du pays reste inchangée et les congolais attendent toujours la concrétisation des promesses politiciennes sur leur vécu quotidien, de la même manière les chrétiens attendent le retour du Christ.

En cette période de crise multiformes que le pays traverse tant sur le plan sécuritaire, social, économique, pour ne citer que ces secteurs, plusieurs voix se lèvent dans l’opinion publique pour sonder les profils des futurs membres du gouvernement, qui seront appelés à marquer la différence avec leurs prédécesseurs. À cela, l’on se demande, quel serait l’avenir de la RDC si Félix Tshisekedi accordait la chance aux nouvelles figures en lieu et place de celles qui sont déjà connues dans la sphère politique ? Cependant, il existe d’autres potentiels hors des partis politiques qui peuvent apporter leurs contributions au rayonnement du grand Congo, longtemps par terre.
Rédaction