Le regroupement politique Leadership et Gouvernance pour le Développement alliés (LGD), dirigé par l’ancien Premier ministre Matata Ponyo Mapon, a exprimé son inquiétude face à la réquisition de la peine de mort contre l’ex Chef de l’État de la République Démocratique du Congo, Joseph Kabila Kabange par le ministère public, audience qui s’est tenue à la haute Cour militaire.
Dans une déclaration rendue public le week-end dernier, le LGD estime que cette réquisition constitue une menace directe contre la démocratie et la liberté d’expression en RDC.
« Ce réquisitoire n’est pas seulement un affront à la justice, c’est une attaque directe contre la démocratie, contre la liberté d’expression et contre les droits fondamentaux. La peine de mort, où qu’elle soit appliquée, est une sanction irréversible, inhumaine et moralement injustifiable. Mais lorsqu’elle est utilisée contre un citoyen dont le seul crime est d’avoir exprimé un désaccord avec le pouvoir en place, elle devient un instrument de terreur politique », note la déclaration.
Par ailleurs, le LGD dresse un tableau sombre depuis la rupture de la coalition FCC-CACH, des mesures ciblant Joseph Kabila, sa famille et ses alliés, ainsi que des opposants comme Matata Ponyo, ont été prises à travers des procès jugés contraires à la Constitution et aux lois de la République. Ce regroupement politique appelle donc à un rejet immédiat et sans condition de ce réquisitoire pour préserver la paix sur toute l’étendue du territoire national en cette période que le pays traverse.
À titre de rappel, le ministère public avait requis la peine de mort contre l’autorité morale du FCC, qu’il accuse notamment de comploter avec les ennemis du pays pour déstabiliser la partie Est.
Bienvenu LEMA