Consécutivement à l’annonce faite par la Présidence angolaise sur un prétendu dialogue dans les prochains jours entre le gouvernement de la République Démocratique du Congo et les rebelles du M23. Et ce, après le tête-à-tête du mardi 11 mars, entre Félix Tshisekedi et João Lourenço, à Luanda.
Réagissant à ce sujet, Maître Daniel Mayala, avocat d’affaires et cadre de la Convention pour la République et la Démocratie (CRD), parti politique cher à l’honorable Christophe Mboso N’kodia Mpwanga, deuxième vice-président de l’Assemblée Nationale, encourage la démarche entreprise par l’Angola, qui d’après lui s’inscrit dans le cadre de la recherche de la paix dans la partie Est de la RDC.
« Pour se faire la paix, le Président Félix Tshisekedi devrait accepter les négociations avec les rebelles de l’AFC/M23. Sauvons la patrie avant tout en se basant sur cet adage : « Salus Populi Suprema Lex Esto », le salut du peuple est la loi suprême », a dit Daniel Mayala.
Alors que la date des négociations entre les deux parties reste encore un mystère, Luanda a annoncé qu’il va établir incessamment des contacts avec le M23, afin que les délégations de la RDC et du M23 mènent des pourparlers, sur la situation sécuritaire au Congo, au moment où les villes de Goma et Bukavu ainsi que d’autres territoires sont sous contrôle des terroristes du M23, en défaveur des forces armées de la République Démocratique du Congo.
Outre le processus de Luanda, le gouvernement congolais compte aussi sur la feuille de route de Nairobi, qui du reste prévoit un cadre d’échanges entre le régime de Kinshasa et les groupes armés locaux et étrangers opérant sur le sol congolais.
Bienvenu LEMA