En République Démocratique du Congo, la situation socio-économique reste préoccupante, au point de susciter la curiosité du monde. La banque mondiale a dressé un tableau sombre de l’économie congolaise en plein 21ème siècle.
Selon les sources économiques du monde, la RDC occupe désormais la première place mondiale en matière de pauvreté extrême. Cette proportion est largement supérieure à la moyenne de 45,5 % observée en Afrique subsaharienne, où près de 559 millions de personnes sont encore touchées par l’extrême pauvreté. Parmi les pays derrière la RDC figurent le Mozambique (75,4 %), le Malawi (75,4 %), le Burundi (74,2 %), la Zambie (71,7 %) et la Centrafrique (71,6 %).
« 85,3% de congolais vivent avec moins de 3 $ par jour. L’extrême pauvreté constitue un défi majeur pour la stabilité sociale et le développement humain dans la région », revèle la Banque mondiale.
Malgré ses vastes ressources minières notamment le cobalt, le cuivre, l’or, le coltan et le lithium, la RDC peine à transformer cette richesse en un développement inclusif. Les profits générés par l’exploitation minière ne bénéficient que peu à la majorité de la population, exacerbant les inégalités.

En dépit de toutes ses richesses naturelles, le pays de Félix Tshisekedi peine à décoller 65 ans après son indépendance, une situation que plusieurs observateurs estiment qu’elle serait dûe à la mauvaise gouvernance des régimes qui se sont succédés jusqu’à ce jour. En RDC, l’accès à l’emploi reste un casse-tête dans plusieurs secteurs de la vie nationale. Ainsi, l’institution internationale appelle les autorités congolaises à intensifier les réformes structurelles, à renforcer la transparence de la gestion publique et à encourager les investissements dans les secteurs productifs.
Bienvenu LEMA
