Le président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC), Christian Bosembe est revenu sur ses déclarations qui ont enflammé la toile, sur l’interdiction aux journalistes et aux médias congolais d’accorder la parole à l’ex Chef de l’État de la République Démocratique du Congo, Joseph Kabila Kabange et aux membres de sa famille politique, suite notamment à leur soutien au mouvement rebelle de l’AFC/M23.
Après plusieurs réactions de l’opinion publique, le numéro 1 de cette institution d’appui à la démocratie en RDC, a expliqué ses dires qui selon lui ont été mal compris auprès des congolais.
« Nous n’avons pas interdit de citer le nom de Kabila. Ce que nous avons interdit, c’est l’apologie du crime. Il ne faut pas tomber dans les pièges de ceux qui veulent manipuler cette information. Il ne faut pas que l’on confonde les choses, aucune interdiction n’a été faite sur les réflexions et analyses concernant monsieur Joseph Kabila », a-t-il recadré.
Pendant ce temps, plusieurs structures de la société civile dénoncent le régime dictatorial qui s’installe peu à peu en RDC, au point de priver aux journalistes la liberté de la presse, qui du reste est garantie par la constitution. Pour complot avec les rebelles, le gouvernement congolais avait pris la décision de suspendre momentanément le PPRD, parti politique de Joseph Kabila jusqu’à nouvel ordre.
Bienvenu LEMA