La Fédération Nationale des enseignants et éducateurs sociaux du Congo, FENECO/UNTC en sigle, a rencontré des femmes qui travaillent dans le préscolaire, dans l’alphabétisation, rattrapage scolaire et dans le secteur de la santé, le mercredi 08 mars, pour commémorer la journée internationale des droits de la femme (JIF).
Cette rencontre a suscité un partage autour du thème prioritaire de la 67è session de la commission de condition de la femme qui est : « L’innovation, le changement technologique et l’éducation à l’ère du numérique pour l’égalité des sexes et autonomiste toutes les femmes et filles ».
En prenant part à cette conférence, deux coordonnateurs nationaux de la FENECO ont échangé avec les femmes. Il s’agit de Yvette Nunakumy et Jacques Tatu.
Pour la première intervenante, Yvette Nunakumy, En abordant la question sur la femme, la première intervenante, Yvette Nunakumy a invité les femmes à devenir autonomes afin de se prendre en charge à partir du travail qu’elles exercent au sein de la société. Elle a appelé les femmes à s’organiser et à porter leur voix partout où parle de la femme.
Concernant la question sur la violence que subisse jour et nuit les femmes dans la partie Est de la RDC, Yvette N. n’est pas restée muette. Elle a demandé aux femmes présentes de lutter continuellement contre la violence sous ses différentes formes, surtout dans leur secteur de travail, tout en leur demandant d’avoir la connaissance sur la convention 190 portant sur les violences et harcèlements sexuels.
De son côté, Jacques Tatu a abordé la question sur l’éducation numérique humanitaire et syndicalisation de la femme. En soulevant le premier volet de sa question, Taty a constaté que les inégalités croissantes deviennent de plus en plus évidentes dans le cadre des compétences numériques et que concernant l’accès aux technologies, les femmes ne sont pas considérées à cause de cette fracture entre les sexes numériques.
Pour ce, la nécessité de technologies inclusives et transformatrices et d’une éducation numérique est donc cruciale pour un avenir durable.
« En outre, il faudra s’attaquer aux problèmes de la violence en ligne. Une approche soucieuse de l’égalité des sexes en matière d’éducation numérique peut sensibiliser d’avantage les femmes et les filles à leurs droits et à leur engagement civique », a-t-il ajouté
Abordant le second volet de sa question, Taty a déclaré que la syndicalisation de la femme présente une opportunité à la femme pour connaître ses droits et défendre ses conditions de vie et de travail. Or, de plus en plus les femmes sont très moins nombreuses en RDC a adhéré au syndicat.
Pour lui, il faudra un sursaut d’orgueil et e témérité aux femmes d’adhérer massivement aux syndicats et en profitent largement pour renforcer leurs capacités afin de porter leur lutte au devant de la scène.