Ces échanges ont connu la participation du Conseiller principal du Chef de l’Etat congolais en charge du développement, Ephraïm Kayoka Kongolo, et de plusieurs représentants des organisations syndicales.
Pour les panelistes lors de ce débat, « le rôle d’un syndicat est celui de faire comprendre à l’employé les us et coutumes d’une entreprise ».
Pour renchérir, le Président de l’Union nationale des travailleurs du Congo, Modeste Ndongala, a indiqué que le rôle du syndicat dans une entreprise est de faire comprendre aux travailleurs leurs droits mais aussi les devoirs qui les attendent au sein d’une entreprise.
Du choc des idées que jaillit la lumière dit-on. Ces échanges ont donné lieu à une topographie de la main-d’œuvre en République Démocratique du Congo (RDC).
Plusieurs entreprises basées en République Démocratique du Congo (RDC) ont recours à la main-d’œuvre étrangère alors que la population congolaise est composée de plus de 60% des jeunes, qui pour la plupart sont sans emplois.
Pour plusieurs participants, cette situation est due à la qualité de l’enseignement en République Démocratique du Congo.
Le constat reste amer dès lors que plusieurs jeunes qui sortent des universités chaque année ont de réelles difficultés pour exercer le domaine de leurs études.
De l’avis de plusieurs participants, « le système éducatif congolais n’est pas en phase avec la réalité du monde actuel qui est de plus en plus tourné vers la technologie ».
Pour Ephraim Kayoka Kongolo, Conseiller principal du Chef de l’Etat chargé du développement, le Gouvernement est conscient de la situation actuelle et les réponses ne tarderont pas à venir.