Le financement de l’économie en République Démocratique du Congo par le secteur bancaire est très faible, fait remarquer un rapport que le FMI vient de publier sur le système financier congolais.
D’après ce rapport, la RDC figure parmi les 10 pays du monde au plus faible ratio crédit/PIB soit près de 7,5% à fin 2020 contre une moyenne mondiale de 147,6 pourcent.
La contribution du secteur bancaire au financement de l’économie reste très modeste, avec une faible diversification du
portefeuille et une prédominance des prêts en monnaie étrangère qui ont représenté une moyenne de 89,2% du portefeuille des prêts à l’économie sur les cinq dernières années.
Les experts du Fonds monétaire international estiment que cette situation est imputable notamment à un climat des affaires peu favorable. La plupart des crédits sont octroyés aux secteurs économiques.
Selon ce rapport, comme l’activité de crédit est très faible, les banques se retrouvent avec des ressources excédentaires importantes, qu’elles placent auprès leurs correspondants à l’étranger, ou de leurs maisons mères, ou de leurs concurrents locaux (le marché interbancaire est naissant et limité en participants actifs).
Le produit intérieur brut (PIB) est l’indicateur économique qui permet de quantifier la valeur totale de la « production de richesse » annuelle effectuée par les agents économiques (ménages, entreprises, administrations publiques) résidant à l’intérieur d’un territoire.
Le produit intérieur brut est le principal indicateur de la mesure de la production économique réalisée à l’intérieur d’un pays et l’un des agrégats majeurs des comptes nationaux. Le PIB reflète donc l’activité économique interne d’un pays et la variation du PIB d’une période à l’autre est censée mesurer son taux de croissance économique.
Le crédit est une opération financière réalisée par un organisme bancaire ou tout autre établissement de crédit qui consiste à mettre des ressources à disposition d’un client.