Le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a accordé, mercredi 12 mars, une audience à la délégation du royaume de la Belgique, conduite par l’émissaire belge à Kinshasa. Au cours de leur tête-à-tête à la cité de l’Union Africaine, la Belgique a salué la récente rencontre entre Félix Tshisekedi et son homologue angolais João Lourenço, à la recherche de la paix dans la partie Est de la RDC, dans un contexte sécurité particulier marqué par la prise de certains territoires congolais par les rebelles du M23/AFC.
« La Belgique a eu à cœur de dénoncer de façon forte et claire l’agression dont la RDC est victime. On le fait parce qu’on est très attaché aux principes du respect de droit international, du respect de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de tout État. Que soit en Europe, en Asie ou en Afrique, les règles doivent être les mêmes et s’appliquent à tout le monde », a-t-il déclaré au sortir de l’audience.
Par la même occasion, elle encourage Félix Tshisekedi à prendre part aux négociations prévues ce 18 mars, dans la capitale angolaise.
« Ça nous semble très encourageant et très important que la RDC y participe pleinement de façon constructive. Cela nous permet aussi de continuer à mettre la pression, pour que l’autre partie revienne aussi s’asseoir à la table des négociations », a ajouté l’envoyé spécial belge.
Pour ce qui est des négociations entre le gouvernement congolais et le mouvement AFC/M23 dirigé par Corneille Nangaa, plusieurs sources rapportent que la partie congolaise n’a pas officiellement répondue à la demande de l’Angola, alors que le pays de Lourenço a même fixé la date du 18 mars, retenue pour le début des pourparlers. Reste à savoir si la RDC prendra part à ces assises aux côtés de ceux qu’elle a toujours qualifié des patins.
Bienvenu LEMA
