Souhaitée par le collectif » Les combattants », une rencontre citoyenne s’est tenue à l’ambassade du Congo en France, au lendemain de l’agression à Paris d’un des membres de la délégation d’une mission du Conseil supérieur de la liberté de communication.
Photo de groupe à l’issue de la rencontre citoyenne du 6 octobre 2022 à l’ambassade du Congo en FrancePure coïncidence ou hasard du calendrier ? Quelques jours seulement après l’agression d’une personnalité congolaise en mission en France, à l’initiative exprimée par écrit de la part d’une frange de la diaspora congolaise dans ce pays dite « Les combattants », il s’est tenu, le 6 octobre, une rencontre citoyenne sous la présidence de Jean-Dominique Okemba, secrétaire général du Conseil national de sécurité, en présence du chargé d’affaires Jean Félix Mokiemo.
Dans son propos, le secrétaire général du Conseil national de sécurité a souligné le triple caractère que revêtait cette réunion, à savoir « l’amour partagé pour le pays ; l’opportunité pour renforcer la fraternité et le vivre ensemble et l’ouverture d’une nouvelle ère entre les gouvernants et les Congolais résidant en France, dans le cadre d’une République unie, fraternelle et solidaire ».
Selon le président du collectif des combattants, Rostel Bakwa, c’était l’occasion de remercier les autorités de la République pour leur écoute, en soulignant que ce jour marquera le début d’un processus de normalisation des relations entre les autorités et la diaspora congolaise aux nombreuses attentes. Il a confié que ce processus, qui n’est pas exclusif à la France, s’étendra aux autres pays dans le monde.
Le porte-parole du collectif a également indiqué: « Tout ce que nous avons posé comme acte, nous l’avons fait non seulement pour nous faire entendre, mais aussi pour le bien de la nation, et que ces actions n’étaient nullement dirigées contre une personne mais étaient plutôt l’expression d’un désir d’apport à l’enrichissement de la culture démocratique et du bien-être de la nation. Pour toutes ces raisons, le Congo saura nous pardonner ».
À l’issue de cette rencontre, le collectif a pris l’engagement, consigné dans une déclaration solennelle paraphée par les deux parties, de travailler désormais de concert avec les autorités congolaises, dans le sens de l’apaisement, en promouvant le dialogue et l’intérêt général.