L’opposant Martin Fayulu lance un appel à la mobilisation nationale, dénonçant l’accord-cadre signé le 15 novembre à Doha (Qatar) et mettant en garde contre ce qu’il qualifie de menace existentielle pour la République Démocratique du Congo.
Dans une déclaration rendu public le mercredi 26 novembre, Fayulu estime que les discussions de Doha auraient dû se limiter à l’application stricte de la Résolution 2773 des Nations unies et à l’établissement des modalités d’un cessez-le-feu. Or, l’accord-cadre signé, qu’il qualifie d’abdication, mettrait en péril l’avenir des enfants du Congo.
« Notre nation n’est pas à vendre. Notre souveraineté n’est pas négociable. Et l’intégration régionale ne peut se faire qu’entre États égaux, libres et respectueux des frontières. Aucune pression ne doit primer sur la sécurité du Congo. Aucune manœuvre ne doit détourner notre marche vers la cohésion nationale », a-t-il déclaré.
À l’en croire, aucun accord extérieur ne peut précéder une réconciliation interne entre Congolais, seule voie vers une véritable cohésion nationale. Ce leader de l’opposition exhorte la jeunesse congolaise à sortir de la résignation et à s’engager activement dans la défense du pays.
« Un peuple uni ne sera jamais vaincu. Un Congo debout ne sera jamais balkanisé », a-t-il martelé.
Signé le 15 novembre dernier, l’accord-cadre entre le gouvernement congolais et le mouvement rebelle AFC/M23 dispose de 8 protocoles qui définissent les matières à traiter, afin de parvenir à un accord de paix entre les deux parties pour espérer à un retour de la paix dans la partie Est de la RDC.
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