La ministre de l’Enseignement Supérieur, Universitaire, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Marie Thérèse Sombo Ayanne a procédé, mercredi 22 octobre, à l’ouverture officielle de l’année académique 2025-2026 depuis Mbandaka, chef-lieu de la province de l’Équateur.
Dans son discours, la ministre a adressé plusieurs instructions aux chefs d’établissement du secteur de l’enseignement supérieur et universitaire, notamment : le respect strict du calendrier académique, la bonne gouvernance des ressources des établissements, la délivrance des diplômes selon le système LMD (Licence, Master, Doctorat) à la fin de chaque année, la lutte contre les antivaleurs dans le secteur, le maintien des acquis dans le sous-secteur, le respect des instructions académiques, le maintien du dialogue entre les syndicats des professeurs et le gouvernement central.
Pour sa part, le président de la Conférence des chefs d’établissement du Grand Équateur, le professeur ordinaire César Bongambo, recteur de l’Université de Mbandaka, a dressé un tableau sombre de la situation actuelle des institutions supérieures et universitaires dans cette contrée du pays. Ainsi, il a relevé la non-mécanisation et non-paiement des nouvelles unités du personnel académique, vétusté des infrastructures, problèmes d’accès à l’électricité et à l’eau potable, manque d’équipements et de moyens de mobilité, blocage des frais de fonctionnement prévus dans le budget de l’État.
Placée sous le thème : « Enseignement supérieur, universitaire et recherche scientifique : comprendre notre mission pour bien agir », cette nouvelle année académique s’annonce sous le signe de la réforme, de la rigueur et de l’innovation, conformément à la vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi.
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