Ce vendredi 05 juillet 2024 lors de la 4ème réunion ordinaire du Conseil de Ministres présidée par Madame le Premier Ministre Judith TULUKA SUMINWA, les membres du Gouvernement ont pris acte de la note d’information de Madame le Ministre d’Etat, Ministre de l’Education Nationale et Nouvelle Citoyenneté Raïssa MALU sur la nécessité pour le Gouvernement de la République en général et le Ministre de Finances en particulier de s’impliquer afin de mettre en œuvre les engagements des accords de Bibwa ayant sanctionné les travaux de la Commission paritaire Gouvernement – Banc syndical conformément au Procès – Verbal signé le 16 mars 2024 ce, pour la paix sociale et une rentrée scolaire 2024 – 2025 apaisée.
Dans cette note, un accent particulier a été mis sur la paie dans les termes convenus dans cet accord, de la prime d’encadrement dite prime Equity constituant une revendication – clé des agents et cadres de services centraux de ce Ministère.
Madame le Ministre d’Etat a rappelé que l’enveloppe à allouer pour le payement de cette prime, qui n’a pas été disponibilisée comme convenu au mois d’Avril 2024, a été enfin débloquée pour juillet 2024 mais avec une allocation qui n’a pas atteint le montant convenu à la base des récentes tensions sociales constatées ces jours – ci à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo.
C’est une épreuve de fidélité passée avec succès par le nouveau Ministre de ce sous – secteur qui, en des termes on ne peut pas clairs, a rapporté fidèlement les attentes des agents et cadres de services centraux du Ministère de l’Education Nationale et Nouvelle Citoyenneté et sollicité l’implication du Gouvernement, particulièrement du Ministre des Finances pour décanter cette situation en vue du payement régulier de cette prime.
Rappelons que les pauvres agents et cadres de ce Ministère ont accumulé plus de 15 mois d’arriérés de cette prime par mauvaise foi des anciennes autorités de l’EPST et des Finances qui se sentaient à l’aise d’assurer d’un coup des payements à mode d’urgence des centaines des millions de dollars de dette intérieure à des individus mais incapables de liquider l’enveloppe d’une dépense contraignante d’environ 3 millions de dollars mensuels seulement au profit des agents et cadres des services centraux dont dépendent des milliers familles Rd congolaises.
Le cri d’alarme des agents et cadres aux actuelles autorités sollicite leur sens d’humanité pour ne pas faire souffrir encore ces agents de l’Etat et leurs familles afin de leur permettre de donner le meilleur d’eux – mêmes sur le plan professionnel.
C. MAYELE