Depuis mercredi dernier, un mouvement de grève a été déclenché par les enseignants membres du Syndicat des enseignants du Congo (SYECO) et du Syndicat national des enseignants catholiques (SYNECAT) dans toutes les écoles publiques de la ville de Béni, au Nord-Kivu. Ils réclament la majoration de leur salaire au près du gouvernement congolais.
Plusieurs écoles publiques ont fermé leurs portes, notamment les écoles primaires Kilewe, Mbene, Kilokwa, Mapendano et l’Institut de Beni. Les élèves qui s’étaient rendus à l’école le matin comme à l’accoutumée, étaient obligés de regagner leurs domiciles en constatant le manque des enseignants.
Selon le secrétaire permanent de SYECO de la section Béni, Christophe Kanyambwe, en énumérant et expliquant les différentes plaintes de ces enseignants, a fait savoir qu’une feuille de route avec certaines activités qui devraient normalement être faites dans les quatre mois de la rentrée, avait été signé.
A l’entendre parler, chaque enseignant de l’école primaire devait percevoir 20.000 francs congolais en appui sur la prime de la gratuité. Et on devait majorer leur salaire à la hauteur de 30. 000 francs congolais. Mais jusque là, le gouvernement n’a payé que 30.000 francs.
Suite à ce mouvement de grève, le chef de la sous division de l’EPST à Béni se dit de convoquer très urgemment une réunion avec les gestionnaires d’écoles pour que les activités scolaires reprennent leur cours normal.