Séjournant depuis le week-end passé à Mbanza-Ngungu dans la province du Kongo-Central pour une mission de service, le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST), Tony Mwaba Kazadi a donné officiellement le feu vert, le lundi 22 mai dans la salle des réunions du Couvent de Kola pour les travaux de l’atelier d’intégration de la composante santé sexuelle et de reproduction dans le Programme National des Branches Spécifiques de l’Enseignement Spécial.
En effet, pour lutter aux différents problèmes que disposent environs 9 millions d’enfants en âge de scolarisation, entre autres ceux vivants avec des malformations (sourds, muets, malentendants, aveugles), la RDC a trouvé utile de renforcer l’inclusivité du système éducatif notamment en matière d’éducation sexuelle.
Dans son allocution, le chef de l’EPST a loué cette initiative financée par l’UNFPA par le truchement de son Représentant adjoint en RDC, Kenneth pour les efforts physiques, matériels et financiers consentis pour l’organisation de cet atelier.
D’après Tony Mwaba, c’est à cause de leur vulnérabilité et des difficultés de communication, que les enfants vivant avec handicap sont confrontés à plusieurs problèmes de santé sexuelle et reproductive notamment les violences sexuelles, les grossesses précoces et non désirées, l’hygiène pendant la période des menstrues. D’où le besoin d’y remédier le plus vite possible.
Cet atelier poursuit des objectifs spécifiques suivants :
- L’intégration de la composante santé sexuelle et reproductive et la finalisation du Programme des branches spécifiques de l’enseignement spécial ;
- La production du lexique national des langues des signes sur la santé sexuelle et reproductive ;
- La mise en place d’un pool national des formateurs sur l’utilisation du Programme des branches spécifiques de l’enseignement spécial et ;
- La formation d’une cohorte des enseignants des écoles ciblées sur l’utilisation du Programme national des branches spécifiques de l’enseignement spécial.
Le Ministre a invité les experts à des contributions utiles qui permettront de rapprocher le Ministère davantage de l’atteinte des objectifs « ne laisser personne de côté en matière de Santé sexuelle et de reproduction » avant de les inviter à offrir donc à la jeunesse des outils d’enseignement qui permettront que la gratuité de l’enseignement primaire dans les établissements scolaires publics profite aussi aux enfants vivant avec handicap.