Ce fut un certain 24 avril 2016, le monde de la musique congolaise et africaine s’est réveillé avec une triste nouvelle, celle de la disparition de l’icône de la musique congolaise qui s’est effondré en plein concert à Abidjan, capitale de la Côte d’Ivoire. C’est finalement au bord de l’Océan Atlantique que Papa Wemba a poussé son dernier souffle dans un micro, en plein festival.
24 avril 2016, 24 avril 2024, jour pour jour 8 ans depuis la disparition de l’artiste musicien congolais, Jules Shungu Wembadio Pene Kikumba dit Papa Wemba, les congolais se souviennent encore de cet artiste qui a su marquer les époques. À Kinshasa, plusieurs activités sont au programme pour commémorer celui que les congolais appelaient affectueusement «Le roi de la Sape».
« À l’occasion de la commémoration du 8ème anniversaire de Papa Wemba, il est prévu plusieurs activités notamment, le recueillement à la nécropole entre terre et ciel la matinée, une messe d’action de grâces qui sera dite à l’esplanade du monument érigé en son honneur à Matonge et une production du groupe Viva la Musica dans la soirée », a fait savoir Didier Bokelo, directeur administratif de l’orchestre Viva La Musica.
Né en 1949 en République Démocratique du Congo, Papa Wemba a dépoussiéré la rumba congolaise, musique très populaire dans les années 1950, en y ajoutant notamment des instruments électriques. Ses tubes Analengo, Maria Valencia ou encore Yolele ont largement dépassé le continent africain, faisant du musicien l’un des ambassadeurs de la « world music ». Un statut largement renforcé par sa signature, au début des années 1990, sur le label de Peter Gabriel, Realworld.
Bienvenu LEMA