Arrêté il y a quelques jours au niveau de l’Aéroport International de N’djili, alors qu’il s’apprêtait à prendre son vol, le journaliste Stanis Bujakera Tshamala, correspondant de Jeune Afrique et directeur de publication adjoint du média en ligne de la place est jusqu’à ce jour maintenu dans les locaux des services de sécurité.
À en croire certaines sources, ce chevalier de la plume serait interpellé pour propagation des faux bruits au sujet de l’assassin de l’ancien ministre des transports Chérubin Okende. Tout serait parti de son article paru dans l’hebdomadaire parisien portant sur les circonstances ayant conduit à la mort le député Chérubin Okende. À ce sujet, le journaliste aurait fait référence à une note attribuée à l’ANR expliquant les circonstances de cet assassinat.
Quelques jours après son interpellation, des appels se multiplient pour exiger la libération sans condition du journaliste Stanis Bujakera. Les ambassadeurs des USA Belgique, Suisse et des ONG des droits de l’homme, la corporation, les associations militant pour la liberté de la presse appellent à sa libération tout en fustigeant la chasse à l’homme initiée contre les professionnels des médias, qui du reste est devenue monnaie courante en RDC.
D’autres sources dignes de foi confirment l’audition du journaliste Stanis Bujakera le dimanche 10 septembre, par la Commission chargée d’enquêter sur l’assassinat de Chérubin Okende.
Après trois jours de détention illégale au cachot du Commissariat Provincial de la Police ville de Kinshasa, le directeur de publication adjoint d’Actualite.cd, Stanis Bujakera a été transféré ce lundi 11 septembre, au Parquet de Grande Instance de Kinshasa/Gombe.
“Il a été transféré au parquet après avoir été en garde de vue pendant près de 72h”, a dit Me Hervé Diakiese, l’un des avocats de Stanis Bujakera.
Bienvenu LEMA