Le président du Forum des intellectuels congolais de l’étranger (FICE), Ngoie Joel Nshisso, attire l’attention de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) sur les difficultés auxquelles elle pourrait faire face lors des élections de 2023, auxquelles la diaspora prendra part.
Il l’a déclaré à New York en marge de la 77ème assemblée générale de l’ONU où il a participé à un panel économique sur le développement de l’Afrique.
En prenant l’exemple des Etats-Unis où il réside, il cite notamment la contrainte de la distance et la difficulté technique du déploiement du matériel électoral à travers les cinquante Etats des Etats-Unis.
« Les contraintes auxquelles ils vont faire face, je prends d’abord l’exemple des Etats-Unis, de grandes distances, des Congolais éparpillés à travers cinquante Etats. La Commission a pensé qu’il faut déployer les machines ou peut-être travailler avec l’Ambassade. Tout le monde n’aura pas la facilité d’atteindre l’ambassade. Cette même situation peut s’observer dans le pays comme la Belgique, comme la France », a évoqué Ngoie Joel Nshisso.
Il a proposé quelques pistes de solution :
« Si nous, Congolais de l’étranger, avons été contactés pour proposer des solutions, nous demanderons que la CENI négocie avec les commissions électorales de ces pays pour qu’elles leur accordent leurs machines. En ce moment-là, les élections peuvent se passer dans plusieurs dans plusieurs Etats, plutôt que dans un seul Etat. On n’aura pas beaucoup de gens qui vont venir ».
Le Forum des intellectuels congolais de l’étranger (FICE) est représenté dans plus de quarante pays à travers le monde.