Le président de la République démocratique du Congo explique avoir voulu lancer un « cri de vérité » et mettre fin à l’hypocrisie en dénonçant à la tribune des Nations unies « l’agression militaire directe » du Rwanda contre son pays. Il affirme avoir relayé ce même message lors de l’entretien qu’il a eu à New York avec le président rwandais Paul Kagame en présence du président français Emmanuel Macron. Il aborde également le calendrier électoral et affirme que les élections présidentielle et législatives prévues en décembre 2023 auront lieu en temps et en heure.
Il dit que des engagements ont été pris pour un retrait des troupes du groupe rebelle M23 de la ville de Bunagana. Mais il ajoute qu’un calendrier précis n’a pas été établi. Il dénonce comme une « fausse excuse » les affirmations du Rwanda selon qui les rebelles hutus rwandais du FDLR en RDC sont un danger.
Il explique que la force d’intervention régionale militaire est africaine a commencée à se déployer dans l’Est du pays afin de lutter contre les groupes armés. Il estime que l’état de siège instaure dans les provinces de l’Ituri et du Nord Kivu apporte des résultats.
Enfin, il estime que les élections présidentielle et législatives prévues en décembre 2023 auront lieu en temps et en heure. Il accuse une « main noire » d’agir dans l’ombre afin de déstabiliser le pays et troubler le processus électoral. Il laisse entendre que l’arrestation récente du général Philémon Yav est liée à des opérations de déstabilisation, notamment dans l’ouest du pays. Il réfute toute intention de verrouiller les scrutins en nommant des proches à la tête de la commission électorale et de la Cour constitutionnelle. Il se dit confiant d’être réélu.