Alors que la diplomatie congolaise promettait des résultats positifs sur la guerre en République Démocratique du Congo, le Chef de l’État Félix Tshisekedi, a tenu à repositionner son pays face aux défis majeurs.
Depuis Bruxelles, le Président Tshisekedi a annoncé la suspension des plaidoyers pour obtenir des sanctions contre son homologue rwandais, accusé d’être derrière les tueries des congolais depuis plusieurs années. D’un côté, la ministre des affaires étrangères de la RDC, Thérèse Kayikwamba Wagner a dans ses sorties dans différentes tribunes internationales, appelée la communauté internationale à sanctionner le Rwanda et son Président.
Sous Kayikwamba, la République Démocratique du Congo a réussi à dévoiler à la face du monde que Paul Kagame est derrière les massacres des congolais avec preuve à l’appui des enquêtes des Nations-Unies démontrant l’apport du régime de Kigali dans la situation sécuritaire au pays de Lumumba. Dans cette perspective, le Rwanda a écopé de plusieurs sanctions de l’Union Européenne allant jusqu’au retrait des troupes rwandaises sur le sol congolais. Plusieurs observateurs se demandent si la position actuelle de Félix Tshisekedi ne rejette-t-elle pas les efforts entrepris par son gouvernement ?
Cette décision du Chef de l’État congolais intervient au moment où la situation sécuritaire dans la partie Est de la RDC demeure préoccupante. La ville de Goma, Bukavu et d’autres territoires restent encore sous occupation des rebelles du M23, soutenus par l’armée rwandaise. Reste à savoir si le retrait des lobbying du gouvernement congolais va-t-il ramener la paix durable tant voulue par les congolais ? Seul l’avenir nous en dira plus.
Bienvenu LEMA
