Le 01 mai de chaque année, une grande partie du monde célèbre la fête du travail, en hommage à la lutte menée par les syndicats de travailleurs américains réclamant la journée de huit heures. L’histoire remonte il y a plus de 130 ans aux États-Unis, à Chicago, où les syndicats fixent un délai de deux ans pour contraindre les employeurs à accepter cette durée de travail. Ils choisissent le 1er mai comme date symbolique pour lancer cette revendication. Le 1er mai 1886, environ 200 000 travailleurs américains obtiennent gain de cause avec la journée de huit heures. Par contre, 340.000 ouvriers, dont les patrons n’ont pas accepté cette revendication, entament une grève générale à travers le pays et en premier lieu à Chicago.
En République Démocratique du Congo, cette célébration semble perdre son sens, dans la mesure où en RDC, le taux de chômage s’avère prendre le dessus sur le pourcentage de ceux qui travaillent. À cela s’ajoute le travail informel qui influence le formel dans un pays dont la population est estimée à près de 100.000. 000 d’habitants. Parallèlement, le monde du travail au Congo est détenu en grande partie par les étrangers qui influencent en même temps l’économie locale.
Sous un tableau sombre du domaine de travail en RDC, les travailleurs congolais passent cette fête sous la méditation, en lieu et place de la fête, suite aux conditions du travail au pays qui ne profitent pas aux concernés, à l’heure où, la jeunesse congolaise, considérée comme l’avenir de demain, semble être abandonnée à son triste sort. La majorité des ressortissants des universités du pays chôment non pas pour le manque des compétences, mais plutôt pour le climat malsain qui règne dans ce secteur, où tout se gère par la politique.
Le travail rend l’homme indépendant dit-on, il revient aux décideurs congolais de réfléchir sur les problèmes qui rongent ce secteur en République Démocratique du Congo, en assainissant le milieu du travail au pays, qui passe notamment par la mise en place de bonnes conditions de travail, car les saintes écritures soutiennent que l’homme mangera à la sueur de son front.
Bienvenu LEMA