Le Chef de l’État de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo n’a pas voulut mâcher les mots au sujet d’une probable modification de la constitution de la RDC. Lors de son interview sur les ondes de Top Congo, depuis la Belgique, Félix Tshisekedi explique clairement son intention de retoucher certains articles qui n’est pas à confondre avec le vouloir élargir son mandat à la tête du pays.
« Je suis conduit par un leitmotiv, le salut, c’est la loi suprême. Je me préoccupe très peu dans la polémique. Je n’ai jamais dit que je vais changer la constitution pour ajouter le nombre d’années du mandat. D’ailleurs, ce sont des dispositions inamovibles. Il faut consulter encore le peuple. Regardez, la formation du gouvernement, les élections des bureaux au parlement. Pourquoi ça doit prendre du temps ? Ce sont des choses comme ça qu’il faut changer », a-t-il déclaré.
Dans la foulée, Félix Tshisekedi a suggéré que les gouverneurs devraient être nommés par le gouvernement plutôt que d’être élus par les députés provinciaux, arguant que certaines élections locales cristallisent le tribalisme. On doit faire attention. Répondant aux questions sur les conditions sociales des congolais, le premier citoyen de la République reste ferme à pourvoir redonner le sourire aux congolais et estime qu’il n’a pas dérouté à la vision de son père Étienne Tshisekedi, « le peuple d’abord ».
« Ceux qui disent que j’ai oublié le slogan « le peuple d’abord », se trompent. D’autres qui estiment que je me suis éloigné de la vision d’Étienne Tshisekedi, vont changer de langage à la fin de mon mandat en 2028. Que mes compatriotes ne me jugent pas maintenant, nous venons à peine de nous installer, qu’ils continuent à nous faire confiance, je respecterai mes six engagements jusqu’au dernier ».
À la lumière de ce qui précède, la situation socio-économique de la République Démocratique du Congo demeure de plus en plus difficile, marquée notamment par la dépréciation du franc congolais face à la monnaie étrangère, causant ainsi la vie chère. À Kinshasa tout comme dans les provinces, les congolais appellent les autorités compétentes à réagir le plus vite possible, afin de soulager ses besoins.
Bienvenu LEMA