Quelques heures seulement après l’annonce de l’élection de la République Démocratique du Congo au Conseil des droits de l’homme de Nations-Unies, l’opposant congolais Franck Diongo, présentement en exil, juge mal que la RDC puisse vouloir quémander ce poste auprès de ceux qui contribuent à la déstabilisation de la paix en RDC. Ce dernier pense que la RDC ne mérite pas de siéger à cet organe des Nations-Unies, au regard des graves violations des droits de l’homme enregistrées.
« Pour l’instant, la RDC ne peut être membre du Conseil des droits de l’homme des Nations-Unies, c’est clair. Mais, ce n’est pas que nous sommes contre le Congo pour toujours, pas du tout », a-t-il fait savoir.
Convaincu de sa noble lutte pour l’instauration d’une véritable démocratie au pays de Lumumba, cet opposant congolais ne s’avoue nullement vaincu, malgré le vote en faveur de la RDC à cet organe de l’ONU. Visiblement, Franck Diongo compte redoubler les efforts, pour dénoncer ce qu’il qualifie comme dérive de l’actuel pouvoir.
« Ce n’est pas un échec. Il n’y a pas un bras de fer. Nous avons déclaré les violations des droits de l’homme. Le pays n’appartient pas aux dictateurs. Est-ce qu’un pouvoir illégitime peut représenter un peuple ? C’est nous qui avons la parole du peuple congolais.Tout le monde sait que le Congo est un État qui viole les droits de l’homme, un État corrupteur, un État de terreur, de dictature qui ne peut pas être présenté comme un pays qui respecte les droits de l’homme. Cela a été documenté dans la lettre que nous avons spécifiée au Conseil des droits de l’homme », confie Franck Diongo.
Recherché par la justice congolaise, Franck Diongo séjourne depuis quelques mois en exil en Belgique, juste après son annonce d’avoir quitté le camp Tshisekedi qui selon lui ne sert plus le peuple, alors que le slogan de l’UDPS veut le bonheur du peuple d’abord.
Bienvenu LEMA