Le Tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe a condamné, ce lundi 18 mars, le journaliste Stanis Bujakera à six mois de servitude pénale pour faux et usage de faux. En dépit de ce verdict prononcé par le TGI Kinshasa/Gombe, Stanis Bujakera devrait quitter la prison de Makala, ce mardi, pour avoir déjà purger l’intégralité de sa peine en détention préventive.
Approché par News 243, Jean-Marie Kabengela, un des avocats du journaliste, a confirmé la libération du journaliste, tout en évoquant la possibilité d’interjeter appel.
« Il quitte la prison demain, en attendant la possibilité d’interjeter appel. Ce sera à lui de décider », a confié Me Jean-Marie Kabengela.
Outre cette condamnation, le correspondant du journal Jeune Afrique en RDC doit également s’acquitter d’une amende de 400$. Si ce verdict est accueilli avec soulagement au sein de la corporation des journalistes, la condamnation de ce dernier laisse une tâche sur la liberté de la presse en République Démocratique du Congo.
Accusé par le parquet d’avoir fabriqué un document attribué à l’Agence Nationale des Renseignements (ANR), lequel document retrace les circonstances du décès de l’opposant Chérubin Okende, motif ayant conduit à l’arrestation de ce chevalier de la plume pendant plusieurs mois.
Bienvenu LEMA