Au cours d’un briefing presse à Lubumbashi animé le lundi 18 novembre, à Lubumbashi, le ministre de la communication et médias, porte-parole du gouvernement de la République Démocratique du Congo, Patrick Muyaya Katembwe a abordé notamment les tensions autour du projet de révision constitutionnelle proposé par le Président Félix Tshisekedi. Patrick Muyaya a dénoncé la politisation de ce débat par les opposants et certains mouvements citoyens, estimant qu’on prête au Chef de l’État des intentions qu’il n’a jamais jamais partagées.
« Le Président de la République a encore 4 ans, il faut arrêter de lui prêter des intentions», a-t-il dit.
Selon Patrick Muyaya, l’attitude de certains acteurs politiques, qu’il accuse d’agir avec haine et aigreurs laisse à désirer. Cependant, la révision de certains aspects de la Constitution, comme la suppression du deuxième tour à l’élection présidentielle, a déjà été réclamée par de nombreux leaders politiques par le passé.
« Ce que je vois, c’est un acharnement sur le président de la République parce que, par le passé, tout le monde a réclamé de retourner cette Constitution, ne fut-ce que aborder le deuxième tour à l’élection présidentielle », a souligné Patrick Muyaya.
La bouche autorisée du gouvernement de la RDC a insisté sur la nécessité d’un débat serein, tout en exhortant les opposants à ne pas s’inquiéter, soulignant qu’ils pourront s’ils veulent, participer activement à la commission attendue pour réfléchir à une réforme constitutionnelle adaptée aux réalités du pays.
« Ceux qui disent non à la révision constitutionnelle devraient faire prévaloir leur position au sein de cette commission », préconise-t-il.
Bienvenu LEMA