Au cours d’un meeting tenu à la place de la Poste au centre-ville de Lubumbashi, dans le Haut Katanga, le week-end dernier, le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a confirmé que ses propos tenus à Kisangani n’avaient pas pour but de préparer un troisième mandat.
« Ce que j’ai dit à Kisangani n’avait aucun lien avec un quelconque 3ème mandat. Mais cette fameuse opposition qui n’a rien à proposer, qui a mordu la poussière très sérieusement lors des dernières élections, cherche à manipuler la population en disant non au 3ème mandat. Qui leur a parlé du troisième mandat ? », s’est-il interrogé.
Pour lui, une fois que les experts seront réunis l’année prochaine afin de réfléchir sur la révision ou le changement de la loi fondamentale, le peuple congolais sera également consulté afin de décider de la révision ou du changement de la Constitution.
« Nous consulterons le peuple congolais pour qu’il décide, de lui-même, s’il va s’arrêter à la révision ou carrément aller jusqu’au changement de la Constitution. Personne ne changera mon avis sur cette question », a-t-il déclaré.
Dans la foulée, le Président de la République Démocratique du Congo a mis en garde certains opposants et chefs des confessions religieuses qui, d’après lui, essaient de manipuler l’opinion congolais.
« Et je mets en garde tous ceux, politiques et autres, qui voudraient aller dans le sens de manipuler notre population. Ils seront exposés à des poursuites judiciaires. Le danger de certains discours, même prononcés par des personnes qui, normalement, devraient être au milieu du village, est inquiétant. Je suis très inquiet quand j’entends des ministres de Dieu sortir des énormités pour dire que les congolais n’ont pas le droit de réfléchir sur le bien-fondé de leur constitution », a-t-il martelé.
Bienvenu LEMA