Dans un communiqué rendu public ce jeudi 11 juillet, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) accusent les terroristes du Mouvement du 23 mars soutenus par le Rwanda, de fouler au pied la trêve humanitaire, pourtant acceptée par Kinshasa et Kigali. D’après les sources des FARDC, l’armée rwandaise a lancé des attaques simultanées vers 4 h du matin sur ses positions et celles de ses partenaires se trouvant aux villages Nyange et Mpati. Et ce, en dépit de l’observation de la trêve humanitaire.
« Pour ce faire, les FARDC et ses partenaires dénoncent avec énergie le non-respect par le régime de Kigali de ladite trêve et son attitude belliqueuse légendaire à vouloir maintenir les populations déplacées dans des conditions atroces en les privant ainsi l’accès à l’aide humanitaire», lit-on dans ce communiqué.
Juste après cette situation tragique, il s’en est suivi un déplacement massif des populations, qui a, non seulement aggravé davantage une situation humanitaire déjà chaotique, mais aussi causé une entrave au personnel humanitaire, pour accéder aux populations vulnérables de cette partie de la province du Nord-Kivu.
Il est important de rappeler que, la trêve humanitaire voulue par les États-Unis s’étend du 05 au 19 juillet de cette année en cours, et engage les parties au conflit à faire taire leurs armes, question de permettre le retour volontaire des personnes déplacées et à fournir au personnel humanitaire un accès sans entrave.
Bienvenu LEMA