La République Démocratique du Congo célèbre, le 30 avril de chaque année, la journée nationale de l’enseignement. Celle-ci vise à exalter le sacrifice et l’abnégation avec lesquelles le corps enseignant se déploie dans l’éducation et la formation des enfants congolais, considérés comme les élites de demain. 64 ans après l’indépendance de la République Démocratique du Congo. De l’enseignement primaire, secondaire et universitaire, il y a lieu de faire un bilan sur le développement de ce secteur en RDC, un pays à la taille d’un continent.
Avec un salaire de moins de 200 dollars, les enseignants ayant des charges familiales, trouvent du mal à joindre les deux bouts du mois. Beaucoup d’entre eux vivent par le moyen de dettes, à l’attente de leur paie pour finalement ne pas la voir dans un délai prévu. Ces genres de conditions de vie des enseignants congolais, formateurs de ceux qui sont à ce jour Président de la République, Gouverneurs, ministres, sénateurs, députés, chefs d’institutions amènent certains jeunes ambitieux à se désabonner du secteur de l’enseignement, de peur de vivre la misère.
D’un côté, l’on ne cesse de déplorer la qualité de l’enseignement en RDC qui selon certaines langues ne reflètent pas les réalités du pays, où l’on peut voir un ressortissant de l’Université éprouvé de difficultés pour s’adapter et se lancer en même temps sur le marché de l’emploi, l’une des causes de plusieurs cas de chômages.
L’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde dit-on, en cette journée commémorative de l’enseignement national, l’État congolais et les professionnels de la craie blanche sont tous appelés à jouer chacun sa partition, en vue de redorer le niveau et l’image de l’enseignement au pays de Lumumba.
Bienvenu LEMA